Tahiti, mer et montagne
Si Monsieur de Bougainville revenait, il reconnaîtrait sans doute l'île où il s'attendait à voir Vénus en personne sortir du lagon. Mais il serait surpris par les constructions de la ville de Papeete, même si celles-ci restent modestes, pas de gratte-ciels ni d'immeubles de plus de 5 ou 6 étages. Les chemins de terre ont été remplacés par une route à deux voies qui fait le tour de l'île, au plus près de la mer. Où que l'on se place, on voit toujours la montagne verte d'un côté et la mer bleu, bleu vert, vert clair, de l'autre.

Et pour cause, Tahiti est un volcan sorti du fond de l'Océan Pacifique, 4000 mètres sous la surface, 2200 au dessus. On a juste la place pour la route côtière à deux voies, et parfois un bout de plaine de quelques centaines de mètres avant d'aborder les flancs abrupts et entièrement couverts de verdure et au sommet souvent caché par les nuages.

Côté océan, à quelques centaines de mètres se trouve un récif corallien qui affleure à la surface et sur lequel se brisent les vagues. Entre côte et récif, le lagon, aux eaux calmes, claires et peu profondes. On y admire donc facilement coraux et petits poissons. À Tahiti, peu de coquillages, pas de collecte sur la plage après la baignade. Le sable est volcanique, noir, et parfois très fin, très difficile à déloger de tous les endroits où il se glisse. Les îlots coralliens, formés de débris de corail, sont blancs, ce sont ceux des cartes postales.
Côté océan, à quelques centaines de mètres se trouve un récif corallien qui affleure à la surface et sur lequel se brisent les vagues. Entre côte et récif, le lagon, aux eaux calmes, claires et peu profondes. On y admire donc facilement coraux et petits poissons. À Tahiti, peu de coquillages, pas de collecte sur la plage après la baignade. Le sable est volcanique, noir, et parfois très fin, très difficile à déloger de tous les endroits où il se glisse. Les îlots coralliens, formés de débris de corail, sont blancs, ce sont ceux des cartes postales.

Une fois de plus, j'ai entraîné la famille dans mon errance. Plutôt que de rejoindre une DDASS de la région parisienne ou de Lorraine, quand le contrat avec les Affaires Étrangères à Bamako s'est achevé cet été, j'ai préféré chercher à rester dans ce milieu tropical qui nous convient bien. Tant pour le climat que les gens rencontrés et les situations de travail.
Non que l'on ne regrette pas le climat français.... Lequel d'ailleurs? En région parisienne ou dans le sud-ouest? Les saisons, leur succession, me manquent. Ici, une sorte d'éternel printemps -enfin j'imagine, nous n'avons pas encore vécu le cycle de l'année, s'il existe. On nous dit qu'on va vers l'été, par la saison des pluies. Il ne pleut guère, en tous cas, ce n'est pas un temps de mousson, quelques averses violentes, et la chaleur est tolérable, 25-30 dans la journée, toujours ventilé, et cela baisse nettement la nuit. Même sur la petite île de Tahiti, le climat varie d'un point à un autre, surtout selon que l'on est à l'est ou à l'ouest. L'avantage, c'est que le ciel est très changeant (donc avoir un parapluie toujours à portée de main), mais aussi très beau: des nuages de toute sorte, en mouvement perpétuel.
Ils sont parfois farceurs: le 1er janvier, il pleuvait chez le voisin mais pas chez nous!



1 commentaire:
C'est tres sympa! ah les Perez vous nous manquez!!!!!!le Mali aussi avec vous c'etait tres bien! plus difficile apres votre depart..;d'ailleurs on a fini par partir, c'etait insupportable!
On va essayer de faire aussi bien sur la tANZANIE;;;;MAIS JE DOIS ME RENSEIGNER MIEUX SUR LE PAYS!
Bises bises fabienne de Dar
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